Les braquets en montagne

Conseils

    En montagne, un professionnel (mise à part Lance Armstrong) met comme plus petit braquet un développement compris entre un peu plus de trois mètres et demi pour le non-grimpeur et près de quatre mètres pour un grimpeur. Un cyclosportif bien entraîné peut rouler avec la barre des trois mètres. Il s'agit du plus petit braquet, dans les cols il faut toujours se laisser une marge d'erreur et prévoir deux ou trois dents de plus en cas de défaillance.
    Le triple plateau apparaît judicieux pour les cyclistes qui ont besoin de passer beaucoup de temps dans les cols sur un développement de l'ordre de 2.50 m. Cette limite est bien une "barre" car à partir du moment où chaque coup de pédale développe une longueur inférieure à la circonférence de la roue, la manière de pédaler est différente, plus cyclotouristique.

    Outre le braquet minimal, l'étagement est de la roue libre est essentiel. L'idéal est de progresser de 20 de 30 cm entre chaque changement de vitesse. Il faut rechercher cette régularité pour adapter son braquet aux différences de pourcentage.

Connaître son braquet en fonction des variations de la pente est nécessaire. Lorsqu'on est sur place on peut utiliser un indicateur de pente, car les impressions sont souvent trompeuses. L'environnement de la côte (route en lacet/route rectiligne;paysage boisé/paysage lunaire) et le revêtement de la pente ont un rôle psychologique sur l'appréhension de la pente.
Pour ceux qui ne connaissent pas le terrain, l'étude des profils sur mon site est à conseiller.